Thérapie psycocorporelle

En premier lieu l’attention va se porter sur le corps, à ses tensions musculaires et à ses zones désaffectées. La fonction de ces tensions musculaires est d’inhiber la vitalité individuelle et relationnelle en s’organisant sous forme de cuirasse musculaire. La cuirasse musculaire est une manière dont le corps inscrit les expériences conflictuelles de l’enfant : elle est de l’histoire solidifiée, puisque la tension musculaire chronique sculpte le corps et y fixe l’histoire à chacun de ses moments critiques. Cette cuirasse musculaire n’est donc pas qu’une présence anatomique, elle est une manière d’exprimer la vie émotionnelle sous sa forme inhibée : elle traduit l’inhibition de toute excitation, qu’il s’agisse du plaisir, de l’angoisse, de la peur, de la colère ou de la peine.

Les interventions au plan corporel s’intéressent notamment à l’ouverture de la respiration, à l’abandon aux mouvements involontaires, aux vibrations corporelles permettant le relâchement des tensions chroniques, à l’enracinement de même qu’à l’établissement des frontières plus claires. Elles contribuent ainsi à aider la personne à développer une meilleure conscience de soi. Le but de la psychothérapie va au-delà de la recherche d’absence de symptômes. Elle est résolument axée vers la recherche d’une plus grande vitalité, ainsi que vers une capacité accrue à éprouver plaisir, joie et amour.